Ce cheval du Moyen-Orient est considéré comme un Prince du désert. Il s’agit d’un cheval au cœur d’une multitude de légendes et remplit de mystères. Sur le plan physique, cette Perle du Moyen-Orient allie légèreté, souplesse, grâce, fluidité et rondeur. En fonction des pays d’origine et du choix réalisé par les tribus nomades de ces derniers, il est possible de distinguer de nombreuses lignées. Cependant, qu’est-ce qui distingue récemment le cheval pur-sang arabe ?
Origines du pur-sang arabe
Le pur-sang arabe est l’une des plus vieilles races équines existantes. Venant du Proche et Moyen-Orient, il est possible d’en distinguer de nombreuses filiations, selon les pays d’origine et le choix réalisé par les ethnies nomades de ces pays.
La sélection naturelle est déterminante du développement de la race. Les conditions de vie très difficiles des tribus nomades et leur milieu de vie désertique ont abouti au choix d’animaux aptes à se nourrir de lait de chamelle ou de dattes et à supporter jusqu’à 3 jours sans se désaltérer.
Le pur-sang arabe avait une place importante dans les ethnies nomades comme les Bédouins. Parfois, il était même considéré comme membre de la famille. Il était aussi indispensable au déplacement de ces tribus. Ce n’est pas tout ! Dans le monde arabe, ce cheval avait autant une importance culturelle. En effet, plusieurs œuvres lui sont consacrées et certaines personnes racontent que Mahomet avait choisi ces étalons afin de les utiliser comme élément de conquête.
Le pur-sang arabe est introduit en France pour la première fois au VIIIème siècle, suite à l’envahissement des Maures. Son importation dans le continent européen remonte au Moyen-Âge pendant les croisades. Ce Prince du désert fut beaucoup utilisé comme cheval de guerre. D’ailleurs, l’un des plus célèbres chevaux est Marengo, utilisé par Napoléon Ier durant la bataille de Waterloo.
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Caractéristiques principales
Le pur-sang arabe a une taille comprise entre 1,40 et 1,55 m au garrot. Généralement, il est moins lourd que les autres chevaux, avec un poids ne dépassant pas les 400 kg. Différemment des autres races équines, celle-ci ne dispose pas de standards drastiques. La robe du cheval arabe peut être le bai, l’alezan, le noir (assez rarissime) ou le gris (qui est le plus courant et se modifiant au fil des ans, tout d’abord approximativement métallique, avant de s’éclaircir petit à petit jusqu’à devenir blanc). Son poil étincelant est soyeux et court. Ses yeux noirs sont ronds et grands. Son regard d’une clairvoyance hors pair est très expressif. Sa tête au front évasé est typée et sèche. Son profil est assez creux, ses narines bien ouvertes et ses artères bien apparentes. Son port de queue est haut, ses jambes fines et puissantes, ses attaches fines également, sa croupe haute et son encolure bien arquée. Son allure est légère et altière. Ce cheval à peau fine possède une caractéristique singulière : le fait de ne disposer que de 17 côtes, soit une de moins par rapport aux autres chevaux. Alors que ces derniers ont 24 vertèbres, le pur-sang arabe, quant à lui, n’en dispose que de 21. Ce sont des marques élémentaires que la race a conservé.
Un cheval surdoué au caractère très attachant
Ce Prince du désert est un étalon à sang chaud d’une grande adresse, remuant et à la nature brûlante. Ses mouvements de tête sont véloces, tout comme son allure. C’est un cheval à réserver aux cavaliers expérimentés, étant donné que du fait de son hypersensibilité ou par espièglerie, il s’écarte de sa voie en une fraction de seconde.
D’une grande intelligence, ce destrier fait preuve d’une révélation inextinguible. Il affectionne la compagnie de ses congénères et celle des êtres humains dont il estime les câlins. C’est un équidé interférent ne connaissant pas l’indifférence. Il a besoin de beaucoup d’attention pour s’épanouir. Le pur-sang arabe est un cheval polyvalent. Il est utilisé pour le saut d’obstacles, les randonnées équestres de compétition, les loisirs et les shows en tout genre.